d'un effet aléatoire correspondant. Cette méthode assume donc une hétérogénéité normale à travers des familles dues à IBD ou au partage d'environnement.
Si signifie le sujet
dans la famille
avec
variant selon le nombre de sujets par famille. La valeur
est égale à 0 (si le sujet est sain) ou 1 (si le sujet est malade). Ainsi
est un vecteur de valeurs de variables explicatives, pour des paramètres du modèle à effet fixe,
. Notons ui pour l'effet aléatoire univariable pour le groupe i. Notons
pour l'allèle majeur, l'allèle de référence et
l'allèle mineur. Le test peut être réalisé selon différents modèles mais dans notre étude, le modèle additif est appliqué. Ainsi,
est égale à 0 pour le génotype aa, 1 pour le génotype
et 2 pour le génotype
. La forme LNM est:
où sont indépendants des variables aléatoires N(0,
). En incluant seulement l'effet aléatoire
et en gardant l'effet du locus à risque fixé, nous supposons qu'une probabilité spécifique d'être atteint existe dans chaque famille mais que l'effet de ce locus est identique à travers les familles. L'interprétation des paramètres est analogue au modèle de régression logistique standard. Le coefficient de régression transformé
est un rapport de chance d'être affecté pour des individus avec un génotype (
ou
) comparé aux individus avec un génotype le plus fréquent (
) comme le référent au locus à risque. La variance
mesure le degré d'hétérogénéité de la probabilité d'être affecté qui ne peut pas être expliquée par le locus à risque. Ce test est réalisé à partir du logiciel R.
Cette approche a été utilisée pour confirmer les associations trouvées suggestives entre la maladie et certains SNPs de quelques gènes candidats. Elle a été préalablement validée pour son utilisation dans notre étude par l'identification d'une forte association avec le locus majeur du psoriasis, PSORS1 (Tableau 3.2Résultats de l'analyse de 4 Tag SNPs de l'allèle HLA-Cw6 (le locus PSORS1) par les méthodes FBAT et LNMs).