Plus tard, des études familiales plus détaillées ont prouvé l'existence d'une forte prédisposition génétique au psoriasis [Elder et al., 1994]:
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australienne a montrée des taux de concordance plus faibles, avec 35% pour les jumeaux monozygotes et 12% pour ceux dizygotes [Duffy et al., 1993,Bowcock and Cookson, 2004]. En comparaison avec d'autres maladies multifactorielles, cette grande différence du taux de concordance entre les deux types de jumeaux indique la forte composante génétique responsable du psoriasis, Tableau 1.9Taux de concordance de différentes maladies multifactorielles chez les jumeaux monozygotes et dizygotes. Puisque le taux de concordance du psoriasis n'atteint pas 100% chez les jumeaux monozygotes, qui ont pourtant en commun 100 % de leurs gènes, les facteurs environnementaux semblent donc également jouer un rôle dans la maladie. La composante héréditaire du psoriasis a été estimée en moyenne entre 60-90%. Par exemple, dans la population australienne, l'héritabilité est évaluée à 80% [Duffy et al., 1993,Bowcock and Cookson, 2004].
Ces différentes observations indiquent donc l'existence d'une forte composante génétique, c'est-à-dire, l'intervention de gènes prédisposant au psoriasis.